🌟Faire Confiance à Notre Boussole Intérieure
- Marie MAURY

- 3 sept.
- 5 min de lecture
🌟L’horloge-temps s’accélère et les fins de cycles continuent pour fermer des portes du passé : des schémas de comportements que nous ne voulons plus, des situations, relations qui ne vibrent plus.
Une croisée des chemins importante pour beaucoup d’entre nous, dans un monde où les changements sont inéluctables, et où des valeurs telles que sincérité, intégrité, authenticité vont devoir trouver leurs voies/voix.
🌟Si nous savons tirer un enseignement de tout ce qui se passe en nous et autour de nous, nous comprenons qu’il est de plus en plus essentiel d’être à l’écoute de nos ressentis profonds, pour opérer certaines transformations, tant les stimuli extérieurs sont nombreux. Nous sommes les seuls à sentir que telle ou telle situation ou relation n’est plus possible, que telle ou telle expérience est essentielle à vivre pour notre âme. Même si cela dérange à l’extérieur. L’avis des autres n’est que la vie des autres.
Les conseils, même parmi les mieux intentionnés (proches, entourage de confiance), sont généralement peu neutres et souvent influencés par leur vécu, leurs blessures et leur propre perception de vie.
🌟Face à certaines décisions importantes pour notre vie, nous sommes toujours seuls. C’est plutôt une bonne chose même si c’est inconfortable, voire souffrant parfois. Nous choisissons en conscience.
L’influence extérieure n’est pas la vibration de notre cœur, ni l’appel de notre âme. Car c’est précisément cet appel intime que nous avons besoin d’écouter. Nous ne pouvons pas le faire si nous laissons les bavardages extérieurs perturber davantage nos propres questionnements qui agitent notre mental lorsque nous nous sentons perdus face à une situation délicate. C’est une confusion supplémentaire inutile.
Notre vie est unique et nous appartient. Nous ne pouvons pas œuvrer à celle-ci avec justesse uniquement pour plaire aux autres, en fonction des besoins des autres, qui ont la responsabilisation de leur propre vie.
🌟Savoir dire stop. Se mettre en retrait, et réfléchir seul/e en se faisant face avec la plus grande honnêteté. C’est assurément la chose la plus difficile à Être : cette honnêteté vis-à-vis de soi qui bien évidemment nous permet de pouvoir l’être envers les autres. Car nous pouvons cultiver à notre insu, pendant longtemps, ce que j’appelle des mensonges sincères, puisque nous sommes inconscients ou dans un déni de protection. Ceux-ci ne font pas de nous de « mauvaises personnes », simplement des personnes masquées, pour nous protéger.
Nous pouvons tellement nous laisser berner par notre mental qui nous raconte plein d’histoires pour fuir, pour nous éviter, nous trouver des excuses face à nos ombres, à notre ego blessé qui pourtant luttent pour se libérer. Nous passons tous par-là tant que nous sommes dans l’ignorance de soi, avant de faire le choix de nous donner suffisamment d’amour pour nous guérir, nous accueillir dans tout ce que nous sommes, afin de libérer ce qui nous entrave, nous fait souffrir.
🌟Notre corps physique, dans sa merveilleuse intelligence sait parfaitement nous accompagner dans nos choix car lui ne triche jamais dans les messages ressentis, encore faut-il pouvoir, vouloir les écouter.
Aucun être humain ne peut trouver la douceur, la paix dans sa vie s’il n’apprend pas à se poser dans le calme. Des années de danse classique m’ont appris que tout changement demande de la souplesse, qui elle-même a besoin de douceur pour transformer un corps, pour lever les rigidités.
La douceur n’est pas de la faiblesse mais une véritable force dans ce choix de présence à soi, vraie, afin de tendre à la transformation.
L’agitation, l’hostilité, la dureté, la fuite ne conduisent qu’à des fractures (sociales, relationnelles, émotionnelles, corporelles etc..)
Et puis l’expérience de vie, le temps qui passe nous poussent à nuancer les choses. Nous conscientisons combien nos besoins de contrôler sont inutiles et nous desservent très souvent.
🌟Apprendre à Se poser, se déposer. Dans nos pensées, il s’agit de penser le calme, toutes sortes de visualisations peuvent nous y aider, un environnement propice aussi. De respirer le calme, de ressentir le calme dans l’espace de notre cœur, dans notre plexus solaire. Puis sentir ce calme dans notre centre, notre ventre, dans nos tripes et pouvoir se dire enfin : Je Suis le calme.
À partir de cet état de quiétude, dans notre centre, nous pouvons demander, poser la question de ce qui nous préoccupe à notre âme/notre conscience supérieure, peu importe comment on l’appelle, et laisser venir. Se laisser traverser, se ressentir par le silence, le mouvement intime du corps et notre respiration. C’est comme pour une note de musique, l’âme pose l’accord subtil de notre Être. La respiration va nous l’indiquer très naturellement : une grande inspiration s’active sans aucun effort. Elle se fait presque malgré nous. À l’image d’un grand souffle de soulagement très profond. Notre diaphragme, notre cage thoracique s’ouvrent. Notre cœur, organe d’amour et de feu, s’expanse. Nous nous sentons remplis d’amour. De forts battements de cœur peuvent pulser plus vite. Des frissons. Une sensation d’avoir plus d’énergie, un élan particulier ou une grande détente. Un sentiment d’évidence.
À mon sens c’est vraiment une des manifestations du souffle divin qui se manifeste.
🌟Pour un Non, ou quelque chose qui ne serait pas aligné au souhait de l’âme, ce souffle ample ne s’active pas. À la place une contraction, une crispation même minime, même subtile, est présente dans le ventre, ou dans le cœur, ou au niveau de ces deux organes à la fois. Le chakra laryngé peut se serrer également. D’autres malaises peuvent être présents tels que nausées, maux de tête, maux de ventre, brouillard mental et/ou images négatives, nervosité, peurs paniques, angoisses. Ou une simple intuition qui dit Non.
🌟Dans les deux cas, nous savons. Nous sentons ce qui est juste pour nous, ou pas. L’âme et le cœur savent. Le doute appartient au mental, l’évidence vient de l’âme.
Cette observation sensorielle subtile demande de l’entraînement dans l’écoute de notre corps. De pouvoir lui accorder plus de confiance qu’à notre tête dans son flot incessant de formes-pensées.
🌟Pour beaucoup cette connexion sensorielle intime est peu aisée voire quasi impossible, puisqu’elle fait remonter nos émotions à la surface pour y faire face et puis parce que nos sociétés Occidentales nous ont tous beaucoup conditionnés sur l’axe de l’intellect, de la sur analyse, des comportements d’hyper contrôle qui prennent le dessus sur nos ressentis corporels et l’intuition naturelle, trop souvent mis à l’arrière-plan de nos perceptions et mouvements internes plus fins.
Ils nous permettent pourtant d’apprendre à ressentir, à écouter entre les mots, à voir au-delà des apparences, d’un monde en transition où la fausseté, les contre façons se révèlent de plus en plus, et de savoir nous guider grâce à notre propre boussole intérieure. 🌟M.M





























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