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Confusion? Brouillard ?...laisser-aller...


Nous rentrons dans le cœur de l’hiver. Pour certains d’entre nous, il peut nous saluer par son silence. Besoin de prendre soin de nous, d’accueillir la douceur, de s’y lover. Peut-être ressentez-vous comme moi ce besoin de silence, de laisser au loin le rythme effréné de l’extérieur, particulièrement en cette période de fêtes. Les jours sont plus courts, la lumière extérieure plus rare. Le brouillard nous enveloppe atténuant quelque peu nos perceptions.

Dans nos esprits aussi nous pouvons peut-être ressentir cette sorte de brouillard, cette confusion face à ce que nous vivons, ce que nous traversons. Nous essayons de comprendre mais nous ne comprenons rien. Réflexe de sauvegarde de notre mental qui se sent insécure face à cette confusion. Et plus nous essayons de comprendre et plus nous nous enlisons n’est-ce pas ? Comment faire alors ?

Je crois que dans ces moments d’inconfort, arrive un temps où il est souhaitable d’accueillir nos incertitudes. Il n’y a rien d’autre à faire. Si ce n’est laisser-aller, laisser-flotter. C’est une invitation à nous intérioriser, à réfléchir à nos croyances, nos conditionnements. Il me semble important également de nous laisser traverser par les émotions générées par cette confusion.

C’est l’époque où notre corps est plus vulnérable également. De quoi sont faits nos symptômes du moment ? Y-a-t-il un message ? En tout cas, évitons à notre merveilleux véhicule terrestre de l’accabler un peu plus avec nos reproches, notre culpabilité ou de nous identifier à nos symptômes, pensant être dans une forme de régression.

Ne pas confondre les symptômes et le terrain. Il se pourrait bien que nos petits bobos hivernaux sont aussi là dans un processus de purification. Quelquefois notre corps a besoin « d’alchimiser » toutes ces choses, toutes ces situations, toutes ces croyances auxquelles on renonce et cela bouscule toutes nos cellules et donc notre organisme. Simplement observer et être dans l’amour de ce qui se passe en nous. Etre à l’écoute de nos besoins. Accepter de dormir un peu plus, de se cocooner, de s’offrir des temps de pause, des massages, des bains… de prendre soin de soi tout simplement.

Pourtant cette période froide nous connecte à des énergies plus féminines, plus sacrées, plus douces, que l’on soit un homme ou une femme. Nous sommes tous concernés. Et ces énergies féminines sont essentiellement tournées vers l’amour, l’altruisme, la patience, la générosité, l’écoute, la gratitude, la relation à soi et aux autres, la douceur, la bienveillance, l’entraide…

Si nous laissons émaner de nous toutes ces qualités de cœur, si nous décidons d’emprunter le langage du cœur, et donc de mettre notre mental plus étriqué et limité en sourdine, je crois que c’est une excellente réponse thérapeutique à cet état de confusion, qui peut ainsi nous aider à nous transformer encore, à nous faire grandir, à élever notre fréquence énergétique, à ressentir dans notre espace intérieur cette mutation profonde et ce qui vibre en nous.

Dans ces énergies hivernales plus basses, laisser-aller cette merveilleuse gestation au cœur de notre moi profond et sourions à la surprise de voir d’ici quelques temps, au printemps ?, ce qui aura germé de nous.


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